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ou plutôt...
Blanche Neige et les 7
nains !
film danimation
américain en couleurs de Walt Disney, réalisé en 1937.
Chaque jour, une méchante reine
interroge son miroir : «Miroir, miroir, dis-moi si je suis la plus belle dans ce royaume.?» Le miroir répond toujours par
laffirmative, jusquau jour où il lui annonce que la plus belle femme du
royaume est Blanche-Neige, la
belle-fille de la reine. Folle de jalousie, la reine envoie son garde-chasse tuer sa
rivale. Celui-ci emmène Blanche-Neige dans la forêt pour loccire, mais le
courage lui manque. Blanche-Neige est recueillie par les animaux de
la forêt et trouve refuge dans une petite maison habitée par sept nains,
Prof
Simplet
Dormeur
Joyeux
Timide
Atchoum
Grincheux
La reine
découvre labri de Blanche-Neige et, grimée en sorcière, offre à la
jeune fille une pomme empoisonnée que cette dernière sempresse de croquer.
Celle-ci tombe immédiatement en catalepsie, et lorsque les nains surviennent, il est trop
tard. Ils disposent alors le corps de Blanche-Neige dans un cercueil de verre. Un jour,
pourtant, le baiser dun prince charmant (qui passait par là) ramène Blanche-Neige à la vie.
Réalisé en 1937, Blanche-Neige et les
sept nains est le premier long métrage danimation sonore et en couleurs de
lhistoire du cinéma. Entreprise risquée pour lépoque, ce projet, mis en
chantier dès 1934, représente pour les studios de Walt Disney une double gageure,
financière et technique. Conçu à lorigine comme un film entièrement musical, il
est décidé par la suite den faire un film mi-parlé mi-chanté, et il est très
probable que ce changement a contribué au succès de Blanche-Neige et les sept nains et, au-delà, à celui de toutes
les uvres à venir de Disney. En effet, une grande partie du charme des films de
Disney vient de linclusion de numéros musicaux, le passage de la parole au chant
seffectuant de façon presque insensible. Dans cette transposition dun conte
des frères Grimm, les nombreux dessinateurs (auteurs dun million de croquis
préparatoires) ont su douer les personnages des mêmes capacités de mouvement et
dexpression que des acteurs réels. Ce souci de réalisme est une autre clé de
linégalable renommée des films Disney à travers le monde, la poésie, le rêve et
la fantasmagorie ne semblant possibles quà ce prix. Disney pousse si loin cette
exigence de réalisme quil sinspire, pour croquer les caractères de certains
nains, de vedettes du music-hall : Simplet reproduit les numéros du comique Eddie
Collins, qui comportaient des éternuements.
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