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Miroir

quand le vers se brise, les mots se reflètent,
mais comment peuvent ils donc jouer avec le
sens ?  ils n'en font donc rien qu'à  leurs têtes ?
Regardes bien, Internaute, ces mots qui valsent !  

Voilà donc quelques alexandrins....

"C'était un beau matin, il faisait encore nuit
  fatigué mais serein, bien décidé, il partit.
  Dans la brume qui survint, enfourchant son cheval
  galopant au lointain, il s'enfuit par les vals
  par les monts palatins les dunes les collines
  Elle l'aperçut au loin bercé d'une brise câline
  sur son cheval d'airain s'envolait dans les airs
  Elle agitait sa main comme une vague de mer
  mais c'était bien en vain, oubliant le passé
  il revenait enfin vers un futur rêvé
  Elle prépara le pain comme on caresse un espoir
  remplit sa coupe de vin au doux parfum d'un soir
  se vêtit de satin, souriant à la vie, soudain,
  et découvrit son sein ... pour se libérer... enfin !
"

Oui, imagines la princesse qui attend son chevalier, il revient des croisades, et le voici un beau matin , sur son cheval : on comprendras donc cette légitime impatience !
Tu remarqueras aussi, internaute, qu'un effort fut fait pour une rime à l'hémistiche ! lol

Mais là où les mots s'amusent  et donne des vers brisés .......

voyons la coupure à l'hémistiche (6 pieds)

c'était un beau matin ...
fatigué mais serein ...
dans la brume qui survint  ...
galopant au lointain ...
par les monts palatins ...
elle l'aperçut au loin ...
sur son cheval d'airain ...
elle agitait sa main ...
mais c'était bien en vain ...
il revenait enfin ...
elle prépara le pain  ...
remplit sa coupe de vin  ...
se vêtit de satin ...
et découvrit son sein ...


voilà un petit poème à lui tout seul !
ouf, ça marche bien, on voit qu'Elle attend !
Il revient .... enfin c'est ce qu'Elle pense .......


voyons l'autre partie :

            
... il faisait encore nuit
             ... bien décidé il partit
             ... enfourchant son cheval
             ... il s'enfuit par les vals
             ... les dunes les collines
             ... bercé d'une brise câline
             ... s'envolait dans les airs
             ... comme une vague de mer
             ... oubliant le passé
             ... vers un futur rêvé
             ... comme on caresse un espoir
             ... au doux parfum d'un soir
             ... souriant à la vie soudain
             ... pour se libérer... enfin !


voilà encore un petit poème à lui tout seul !
ouf, ça marche bien, mais que se passe t'il
Il ..part, il s'enfuit ????

Il revient , il repart ?
Voilà, pourquoi , je l'ai appelé
" Miroir " ,

Rattachons vite les deux parties ... et oublions
le sens caché ..recollons les morceaux :


"
Miroir

c'était un beau matin il faisait encore nuit
fatigué mais serein bien décidé il partit
dans la brume qui survint enfourchant son cheval
galopant au lointain il s'enfuit par les vals

par les monts palatins les dunes les collines
elle l'aperçut au loin bercé d'une brise câline
sur son cheval d'airain s'envolait dans les airs
elle agitait sa main comme une vague de mer

mais c'était bien en vain oubliant le passé
il revenait enfin vers un futur rêvé
elle prépara le pain comme on caresse un espoir

remplit sa coupe de vin au doux parfum d'un soir
se vêtit de satin souriant à la vie soudain
et découvrit son sein pour se libérer... enfin ! "


_______________________________

avril 2009-
composé en écoutant Loreena Mc Kennith,  "Lady of Shalott",
Lord of the Dance " Cry of the Celts",  et en pensant à Viviane, Perceval, Arthur et Morgane !

pour en savoir plus sur les 'vers brisés' n'hésitez pas à surfer ..
 c'est ici !      bonne visite
 

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