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Un  somme  nie 

ou
 
les tribulations d'un végasien dans la nuit 

pièce en deux actes écrite par Pearlshill 
Comédie représentée pour la première fois à Nachwill 
sur le théâtre du Palais-Royal le 15 décembre 2000 
par la Troupe du Roi 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

extraits ...

Nous partîmes sept cent, mais par un pur hasard
je me trouvais tout seul en arrivant à Jade !
dans mon vaisseau d’acier, j’avais bu trop de verres
" servez votre Prince, que diantre, et pas en orangeade ! "

mais de qui sont ces e-mails qui gisent dans ma boite ?
elle me dit gaiement, accorte, comme un terrienne
 " ben , alors , hein, t’arrive… j'hallucine ou quoi  ? " 
par Vega, qu'en termes discourtois ces choses là sont dites 

des mots imbibés, paradigmes choisis, du coup je débite
 sur le net, elle me jette, à la porte, elle me mène
qu'importe ces diatribes, je vois soudain cette beauté
qui vers moi, si gentiment, aile après aile, s'amène.

qui êtes vous donc, ô Lady, enchantée ?
la fille d'Ariane et celle de Thésée !
bien mieux il la regarde dans la lueur du matin
lors, elle lui tend le fil, il lui roule un patin !

ô rage, ô désespoir, ô fantasmes de ma nuit
n'ai je donc tant vécu que pour ces insomnies !
et ne me suis je déplacé ici sur l’Ile de Jade
que pour me voir entendre tant de galéjades !

Lady, sur les cailloux de Jade, je vais vous le faire voir,
quel bel amant j'aurai fait , à la tombée du soir !
j'ai longtemps voyagé en de lointains espaces
et d'une certaine planète, j'ai admiré les grâces

j'ai perdu la raison , mais j'ai toujours la foi
par Deneb, par Altaïr, qui brillent par ma voix
souffrez que j'ose ici  exhiber mes passions
et qu'à vos yeux, Lady, je reste un Cupidon !

les mots m'épuisent céans, mais je vous vois sourire ?
ah ! allez parler aux femmes, tentez de les séduire
quand aux fourneaux elles tentent de faire cuire
entremets ou rôtis, à point elles veulent vous cueillir !

quand repues, sur la soie  se prélassent, suave bonheur,
ces délices, venusiennes d’Aurora …..
……………
«  tu n’entends pas le réveil ? quel dormeur !
debout, fainéant, c'est l'heure »
ah, maudit sois-tu carillonneur, 
qui chaque jour, trop tôt sonne l'heure !

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