Métamorphose   

 








 

 

 

accueil 

     by Charles of  Pearlshills

Qui croyais-tu donc être là-bas avec tes façons ?
une super-géante rouge qui flirterait avec Orion ?
mais mon amie ! la place est prise, par Bételgeuse !
tu t'es fourrée, ce me semble, dans une triste nébuleuse ...
 

Vit-on jamais, par delà les éthers
aux confins du néant de notre bel Univers
d'une effrontée autochtone de l'orée de Jupiter
aussi piètre démonstration de mauvaises manières ?
 

Ah, ou sont-elles passées les lueurs de Vega
les splendeurs de Deneb et de ma Cassiopée ...
chantez encore, douces lueurs de notre voie lactée

comètes
, embrasez-vous de vos plus belles traînées ...
 
Et toi, mon doux Sirius, et toi, fier Sheliak
du haut de grand Chariot, vas-tu me faire un signe ?
ou te contenter tel Albireo, de l'ombre du Cygne  
exilés d'Andromède sur Mirach ou Almach ?...
 

Moi, je rêvai plutôt, aux mondes illuminés d'hiver
tu brillais comme la plus belle: Capella du Cocher!
tu volais comme les Poissons et j'étais au Cancer 
mais par la Vierge, tu devîns... ma constellation d'été !